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Comptes 2019 : le calme relatif avant la tempête

26 mars 2020 –  Communiqué de presse du 26 mars 2020

 Le PDC a pris connaissance ce jour des comptes 2019 de l’État de Genève. Ces comptes présentent un excédent de 188 millions de francs, principalement provoqué par une hausse des recettes liées à l’imposition des personnes physiques. Si le résultat excédentaire est positif en tant que tel, il convient de retenir qu’il s’agissait vraisemblablement du dernier exercice comptable relativement stable avant l’impact financier de plusieurs réformes majeures et l’impact économique de la crise sanitaire actuelle. 

 Au niveau des recettes, le PDC relève que l’augmentation des revenus liés à l’imposition des personnes physiques, en forte hausse par rapport aux comptes 2018 et au budget 2019 est essentiellement dû à des correctifs et ne traduit donc pas de tendance durable. Il serait donc erroné de tabler à la longue sur une hausse des recettes fiscales, ce d’autant plus que l’imposition des personnes morales est quant à elle bien inférieure aux projections, alors même que la réforme sur la fiscalité des entreprises n’a pas encore déployé ses effets et que les entreprises seront fortement impactées par les conséquences de la crise du Covid-19. 

Au niveau des charges, là encore, pas de résultats particulièrement réjouissants, puisqu’une fois encore, les dépenses augmentent de manière importante (2.5% de charges en plus qu’en 2018) avec notamment des prestations sociales en hausse de 83 millions par rapport à 2018 : des prestations importantes pour les ménages les plus précaires, mais dont il convient de pouvoir assurer le financement à long terme. 

Sur le volet des investissements, là encore des résultats en demi-teinte puisque le taux plutôt positif de réalisation des investissements (76%) reste inférieur à celui budgété (80%) et leur autofinancement n’est pas garanti. La dette quant à elle, augmente pour la première fois depuis plusieurs années, alors même qu’elle avait été considérablement réduite sous l’impulsion du conseiller d’État PDC Serge Dal Busco durant son mandat à la tête du département des finances. 

 Les comptes présentés aujourd’hui, comme le relève le Conseil d’État, sont positifs mais ne permettront pas de faire face aux réformes et crises qui se présenteront dans les semaines et mois à venir. Le PDC tient donc à manifester son inquiétude et appelle une fois encore le Conseil d’État à envisager des réformes structurelles afin de contrôler ses charges de fonctionnement, et dégager un maximum de ressources dans le but d’apporter son soutien à la société civile et aux entreprises en cette période de crise sanitaire et économique. 

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